Voir le texte source
De Wikicontes.
pour
Cruche au vinaigre (la)
Aller à :
Navigation
,
rechercher
'''La cruche au vinaigre'''. ==Texte intégral== Il y avait une fois un homme et une femme qui restèrent longtemps dans une cruche à vinaigre. A la lin ils s'en fatiguèrent et l'homme dit à la femme : « Tu es cause que nous soyons forcés de vivre dans cette cruche acide, si. seulement nous n'étions pas là! » Mais la femme dit : « Non, loi, tu en es cause. » Alors ils commencèrent à bougonner et à courir l'un après l'autre dans la cruche à vinaigre. Alors un oiseau doré s'approcha de la cruche et dit : « Qu'avez-vous à disputer? » « Ha! dit la femme, nous sommes las de cette cruche et voudrions une fois loger comme les autres gens, alors nous serions contents. » Alors l'oiseau doré les fit sortir de la cruche et les conduisit à une maisonnette toute neuve derrière laquelle il y avait un joli jardinet et leur dit : « Ceci est à vous; vivez unis et contents et si vous avez besoin de moi, frappez trois fois dans les mains et dites : :Oiseau doré sous le soleil brillant, :Oiseau dure dans la salle de diamant, :Oiseau doré partout à tout moment ! Lorsqu'ils eurent habité la maisonnette quelques semaines et furent allés dans le voisinage, ils remarquèrent de grandes belles fermes de paysans avec de grandes écuries, des jardins, des champs et des domestiques. Ils ne se plurent pas plus longtemps dans leur maisonnette et un beau jour, presque en même temps, ils frappèrent dans les mains et crièrent : :Oiseau doré sous le soleil brillant, :Oiseau doré dans la salle de diamant, :Oiseau doré partout à tout moment ! Et en un clin d'oeil l'oiseau doré arriva par la fenêtre et leur demanda ce qu'ils voulaient. Hélas! dirent-ils, cette maison est si petite, si nous avions aussi une de ces belles fermes, nous serions alors, contents. L'oiseau doré cligna de l'oeil sans rien dire et les conduisit devant une grande et belle ferme entourée de beaucoup de champs, avec écuries, bestiaux et domestiques et leur fit présent du tout. L'homme et la femme sautèrent de joie. Ils furent contents pendant toute une année et n'imaginaient rien de mieux. Mais cela ne dura pas plus longtemps, car lorsqu'ils allaient en ville, ils voyaient de belles grandes maisons et des messieurs et des dames bien attifés, alors ils pensèrent : dans la ville cela se passe à merveille et l'on n'est pas forcé de tant travailler et la femme ne pouvait se rassasier de ce luxe et de ces manières et dit à son mari : « Nous voulons aussi aller en ville, appelle l'oiseau doré, nous sommes depuis assez longtemps à la ferme. » Le mari répondit : « Appelle, toi. » La femme alors frappa trois fois dans les mains et dit : :Oiseau doré sous le soleil brillant, :Oiseau doré dans la salle de diamant, :Oiseau doré partout à tout moment ! L'oiseau doré entra par la fenêtre et dit : « Que voulez-vous? » « Ah! dit la femme, nous sommes las de la vie de paysan, nous voudrions être des citadins, avoir de beaux habits et loger dans une maison splendide, alors nous serions contents. » L'oiseau doré cligna de nouveau de l'oeil sans rien dire et les conduisit dans la plus belle maison de la ville, et dans les armoires étaient suspendus de beaux habits à la dernière mode. Ils crurent qu'il n'y avait rien de mieux sur terre et ne se connaissaient plus de joie. Mais, hélas! cela ne dura pas longtemps, ils se sentirent rassasiés et dirent : « Si seulement nous étions lotis comme les nobles qui logent dans des palais et des châteaux et ont derrière leurs voitures des domestiques en livrée dorée! Voilà qui serait bien! » Et la femme dit : « Mon homme, c'est à toi d'appeler l'oiseau doré. « Le mari ne voulut pas. mais comme la femme ne cessait de bougonner, il frappa trois ibis dans. les. mains et dit : :Oiseau doré sous le soleil brillant. :Oiseau doré dans la salle de diamant, :Oiseau doré partout à tout moment ! L'oiseau doré entra par la fenêtre et dit : « Que voulez-vous ? » Le mari répondit : « Nous voudrions être gentilshommes, alors nous serions contents. « L'oiseau doré cligna fortement alors et dit : « Gens toujours mécontents, quand en aurez-vous assez ? je veux encore faire de vous des gentilshommes, mais vous êtes malades. » Et il leur fit cadeau d'un beau château, d'une voiture, de chevaux et de nombreux domestiques. Et ils se mirent à se promener tous les jours et ne pensèrent qu'à passer leurs journées dans la joie et l'oisiveté. Une fois qu'ils étaient allés dans la, capitale pour assister à une grande fête, le roi et la reine se montrèrent dans une voiture dorée, en habits brodés d'or, et devant, derrière et de côté chevauchaient des maréchaux, des pages et des soldats et tout le monde agitait les chapeaux et les mouchoirs sur leur passage. Quelle impression cela fit sur l'homme et la femme! A peine de retour chez eux ils dirent : « Maintenant nous voulons être roi et reine, puis nous nous arrêterons. Et ils frappèrent tous les deux dans les mains et crièrent de toutes leurs forces. :Oiseau doré sous le soleil brillant. :Oiseau doré dans la salle de diamant, :Oiseau doré partout à tout moment ! L'oiseau doré entra par la fenêtre et dit : « Que voulez-vous? " Ils répondirent : « Nous voulons être roi et reine, puis nous serons contents. » L'oiseau cligna fortement de l'oeil, hérissa son plumage, battit de l'aile et,dit : « Vilaines gens, que vous êtes, quand serez-vous satisfaits ? Je veux encore vous faire roi et reine, mais vous ne vous en tiendrez pas là, vous êtes insatiables. " Maintenant ils étaient roi et reine et commandaient à tout le pays, ils avaient une cour et leurs ministres et courtisans étaient forcés de s'agenouiller sur leur passage et ils firent venir devant eux tous les fonctionnaires et du haut du trône ils leur donnaient des ordres sévères. Et tout ce qu'il y avait de cher et de beau, il fallait le leur apporter, de sorte que l'éclat et la richesse de la cour étaient indescriptibles. Ils n'étaient tout de même pas contents et dirent : « Nous voulons devenir quelque chose de plus » La femme ajouta : « Si nous étions empereur et impératrice! » « Non, dit le mari, nous voulons devenir pape. » « Ce n'est pas assez, dit la femme dans son ardeur, nous voulons devenir bon Dieu! » A peine ce mot avait- il été prononcé que survint un puissant vent d'orage et un grand oiseau noir aux yeux étincelants comme des roues de feu entra par la fenêtre et cria d'une voix qui fit tout trembler : « Que le diable vous emporte dans la cruche à vinaigre ! » Et toute splendeur disparut et l'homme se retrouva avec sa femme dans la cruche et maintenant ils peuvent y rester. [[Catégorie:Conte merveilleux]] [[Catégorie:Contes alsaciens - RTP]]
Revenir à la page
Cruche au vinaigre (la)
.
Outils personnels
Connexion
Espaces de noms
Page
Discussion
Variantes
Affichages
Lire
Voir la source
Afficher l’historique
Actions
Rechercher
Navigation
Accueil
Communauté
Actualités
Modifications récentes
Page au hasard
Aide
Boîte à outils
Pages liées
Suivi des pages liées
Pages spéciales