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Sept cabris (les)
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'''Les sept cabris'''. Conte collecté en Alsace et paru dans la ''Revue des Traditions Populaires'', Tome 3, n°5, mai 1888, pp. 292-293. ==Texte intégral== Il y avait une fois une vieille chèvre qui avait sept petits, et lorsqu'elle voulut une fois aller dans la forêt, elle leur dit : « Chers petits, prenez garde au loup et ne le laissez surtout pas entrer, sinon vous êtes tous perdus. » Ensuite elle partit. Au bout de quelque temps on frappe à la porte et on crie : « Ouvrez, ouvrez, chers enfants, petite mère est revenue de la forêt.» Mais les cabris reconnurent à la voix que ce n'était pas petite mère et dirent : « Petite mère n'a pas une si grosse voix » Et ils n'ouvrirent pas... Au bout de quelque temps on frappe de nouveau à la porte et on dit tout doucement : « Ouvrez; ouvrez, chers enfants, petite mère est revenue de la forêt » Mais les cabris virent à travers la fente de la porte une paire de pieds noirs et dirent : « Petite mère n'a pas des pieds si noirs », et ils n'ouvrirent pas. C'était le loup qui, entendant cela, courut au moulin et mit ses pieds dans la farine pour qu'ils devinssent tout blancs. Ensuite il revint devant la porte, passa ses pieds blancs par la fente et dit de nouveau tout doucement : « Ouvrez, onvrez chers enfants, petite mère est revenue de la forêt. » Et lorsque les cabris eurent vu les pieds blancs et entendu la douce voix, ils crurent que c'était petite mère et ouvrirent vitement. Mais à peine eurent-ils ouvert que le loup sauta à l'intérieur. Les cabris effrayés voulurent se cacher, l'un alla sous le lit, l'autre sous la table, le troisième derrière le fourneau, un derrière une chaise, un derrière la porte, un derrière un pot à lait et un dans la cage de la pendule. Mais le loup les trouva tous et les croqua. Puis il partit et se coucha dans le jardin sous un arbre et commença à dormir. Lorsqu'ensuite la vieille chèvre revint de la forêt, elle trouva la porte ouverte et la chambre vide; elle pensa tout de suite : cela n'est pas clair, et commença à chercher partout ses chers petits, mais elle ne put les trouver nulle part et elle eut beau appeler bien haut, aucun ne répondit. Enfin elle alla jardin; le loup y était encore couché sous un arbre et ronflait que les branches en tremblaient et lorsqu'elle s'approcha davantage, elle remarqua que quelque chose remuait dans son ventre, elle en eut beaucoup de joie et pensa que ses cabris vivaient encore. Elle courut vite à sa chambre et chercha des ciseaux, ouvrit le ventre au loup et les cabris sautèrent dehors l'un après l'autre et tous vivaient encore. Ensuite ils cherchèrent vite des cailloux, les mirent au loup dans le ventre et recousirent celui-ci. Lorsque le loup se réveilla, il eut soif et se dirigea vers la fontaine pour boire, mais dès qu'il faisait un pas, les cailloux s'entrechoquaient dans son ventre et il dit : :Oh! quel bruit! :Quel déduit :Dans mon ventre ! :Je croyais avoir des cabris dedans :Et ce ne sont rien que cailloux bruyants Et lors qu'il fut arrivé à la fontaine et voulut boire, les cailloux l'entraînèrent et il se noya. Et la vieille chèvre dansa de joie autour de la fontaine avec ses sept cabris. ==Note du collecteur== Cf. Grimm, Kinder u. Hausmaerchen, 5. — Une imitation en vers patois par Th. Érnwein, dans l'Alsace, de 1887, n° 51,52 [[Catégorie:Conte d'animaux]] [[Catégorie:AT 0123]] [[Catégorie:Contes alsaciens - RTP]] [[Catégorie:Revue des Traditions Populaires, année 1888]]
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