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Ewenn Congar
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'''Ewenn Congar'''. Conté par Guillaume Garandel, du Vieux-Marché. Septembre 1871. ==Texte intégral== Il y avait, une fois, un pauvre homme resté veuf avec un fils. Il s'appelait Ewenn Congar. Il possédait pour toute fortune deux ou trois champs, qu'il cultivait lui-même, deux vaches et un cheval. Son fils, qui avait aussi nom Ewenn, un garçon fort éveillé et intelligent, et qui courait sur ses dix ans, lui dit, un jour : — Il faut m'envoyer à l'école, mon père. — Mais, mon enfant, je ne le puis pas ; je suis trop pauvre, tu le sais bien. — Vendez une des vaches. Le père vendit une de ses deux vaches, à la prochaine foire, et, avec l'argent qu'il en reçut, il envoya son fils à l'école. L'enfant apprenait très bien, et ses maîtres étaient contents de lui. Mais, au bout d'une année, le bonhomme dut vendre sa seconde vache, puis, un an plus tard, son cheval, pour le maintenir à l'école. Le jeune homme, après trois ans d'école, avait appris bien des choses. C'était un véritable savant, pour son âge. Il se fit faire un habit, noir d'un côté, blanc de l'autre, et se mit à voyager, pour chercher fortune. Il rencontra sur sa route un seigneur, bien mis, qui lui demanda : — Où vas-tu de la sorte, mon garçon ? — Chercher condition, Monseigneur. — Sais-tu lire ? — Oui, je sais lire et écrire. — Alors, tu ne peux pas faire mon affaire. Et le seigneur continua sa route. Mais, Congar retourna son habit, courut à travers champs et se retrouva encore sur la route, devant l'inconnu, un peu plus loin. — Où vas-tu ainsi, mon garçon ? lui demanda encore le seigneur, qui ne le reconnut point. — Chercher condition, Monseigneur. — Sais-tu lire ? — Hélas! je ne sais ni lire ni écrire ; mon père était trop pauvre pour m'envoyer à l'école. — Eh bien ! monte en croupe derrière moi. Congar monta en croupe derrière l'inconnu et ils arrivèrent bientôt à un beau château, entouré de hautes murailles. Personne ne vint les recevoir, dans la cour, où ils descendirent, et le magicien (car c'était un magicien) conduisit lui-même son cheval à l'écurie, puis il dit au jeune homme : — Tu ne verras ici ni homme ni femme, autre que moi, mais, ne t’en inquiète pas, tu ne manqueras de rien, et tu auras cinq cents écus de gages, par an, si tu fais exactement tout ce que je te dirai. — Que me faudra-t-il donc faire, maître ? — J’ai dans mon château cinquante cages, avec un oiseau dans chacune, et dix chevaux, dans mon écurie, et il te faudra prendre soin de mes oiseaux et de mes chevaux, de manière à ce que je sois content. — Je ferai de mon mieux. Il lui fit voir les cages et les chevaux et dit ensuite : — Je vais, à présent, partir en voyage, et je ne reviendrai pas avant un an et un jour. Et le magicien partit aussitôt. Congar, resté seul, soignait de son mieux ses oiseaux et ses chevaux. Quatre fois par jour, il trouvait la table servie, dans la salle à manger, sans jamais voir âme qui vive, et il mangeait et buvait à discrétion, après sa besogne terminée, puis, il se promenait par le château et les jardins. Un jour, en allant de chambre en chambre, où il voyait partout des trésors et des richesses de toute sorte, il rencontra aussi une princesse, d’une beauté éblouissante, qui lui parla de la sorte : — Je suis un des chevaux dont vous prenez soin, dans l’écurie du magicien, le troisième à gauche, en entrant, une jument pommelé-bleu. Je suis fille du roi d’Espagne, et j’ai été enchantée et métamorphosée sous cette forme, que je dois garder, jusqu’à ce que j’aie trouvé quelqu’un pour me délivrer. Plusieurs ont déjà tenté l’aventure, mais, tous ont été métamorphosés en chevaux, ou en oiseaux, et ce sont ceux que vous êtes chargé de soigner. Si le magicien, à son retour, est content de la manière dont vous l’aurez servi, pour vous en récompenser, il vous dira de choisir un des chevaux de son écurie, pour aller avec vous chez votre père. Choisissez-moi, et vous ne vous en repentirez pas, plus tard. Rappelez-vous bien que je suis la jument pommelé-bleu, qui se trouve au troisième rang, à gauche, en entrant dans l’écurie. Beaucoup de princes et d’autres hauts personnages ont jusqu’ici tenté l’aventure, et tous y ont laissé leurs peaux, qui sont suspendues à des clous, dans une salle du château : prenez garde d’y laisser aussi la vôtre. La princesse lui fait lire les livres du magicien, et il y apprend sa science et les secrets de sa magie. Au bout d’un an et un jour, le magicien revient à la maison, comme il l’avait promis. Il est satisfait de la manière dont Congar s’est acquitté de son devoir, et il lui demande de rester une autre année à son service, et il doublera ses gages. — Non, dit Congar, je veux retourner chez mon père. — Mais songe donc que tu es ici à douze mille lieues de ton pays. — Peu importe, je veux m’en retourner chez mon père. — C’est bien, voilà les cinq cents écus de tes gages, puis, viens choisir un cheval, à l’écurie, pour t’en retourner chez toi. Et ils se rendirent à l’écurie. Congar fit semblant d’hésiter un peu, puis, désignant la jument pommelé-bleu, il dit : — Je choisis cette petite jument que voilà. — Quoi, cette rosse ? Tu n’es vraiment pas connaisseur ; vois donc les beaux chevaux qui sont là à côtés. — Non, cette petite jument me plaît, et je n’en veux pas d’autre. — Ma malédiction sur toi ! Prends-la, mais je te rattraperai. Congar emmène la petite jument pommelé-bleu et part. Aussitôt sortis du château, la jument reprend sa forme première et devient une belle princesse. — Retourne chez ton père, dit-elle à son libérateur ; moi, je m’en vais également chez le mien, à la cour du roi d’Espagne, où tu te trouveras aussi, dans un an et un jour. Et elle disparut aussitôt. Congar, de son côté, marcha résolument vers son pays. Quand il eu fut à une faible distance, il rencontra un mendiant, qu’il connaissait, sans être connu de lui, et lui demanda : — Ne connaissez-vous pas Ewenn Congar, mon brave homme ? — Je le connais bien, c’est mon voisin, répondit le porte-besace. — Est-il toujours en vie, et comment vont ses affaires ? — Il est toujours en vie, mais ses affaires vont mal, et il n’est guère plus heureux que moi. Il a dépensé le peu qu’il possédait, pour donner de l’instruction à son fils, et son fils l’a abandonné et on ne sait ce qu’il est devenu. Congar donna une pièce de vingt sous au vieux mendiant, et continua sa route. Il arrive à la chaumière de son père et se jette dans les bras du vieillard, qu’il trouve assis sur un galet rond, au seuil de son habitation. — Bonjour, mon père, me voici de retour ! dit-il en l’embrassant. — Ne vous moquez pas de moi, répond le bonhomme, qui ne reconnaissait plus son fils. — Je suis riche, aujourd’hui, mon père, et il faut nous réjouir ; voyez ! Et il jeta sur la table cinq cents écus, en belles pièces d’or. Puis, il envoya acheter des provisions, au bourg, du pain blanc, du bœuf, du lard, des saucisses, du cidre et même du vin, et l’on fit un véritable festin, auquel furent invités quelques voisins. Et ce fut tous les jours ainsi, pendant que durèrent les cinq cents écus. Mais, quand on en fut à la dernière pièce de six francs, le bonhomme dit à son fils : — Voilà que nous n’avons plus d’argent, mon fils, et nous allons retomber dans la misère, comme devant. — Ne vous inquiétez pas de cela, mon père, car si vous vous êtes privé pour m’envoyer à l’école, j’y ai profité, comme vous le verrez bientôt, et je ne vous laisserai manquer ni d’argent ni de rien autre chose. Il avait, en effet, étudié les livres du magicien et y avait appris bien des secrets. — Demain matin, mon père, vous irez à la foire de Lannion, pour y vendre un beau bœuf. — Et où le prendrai-je, ce bœuf ? Je n’ai plus, depuis longtemps, ni bœuf, ni vache, ni veau. — Peu importe d’où il viendra, mais demain matin, en vous levant, vous trouverez à votre porte un bœuf superbe ; vous le conduirez à la foire de Lannion et en demanderez deux cents écus, et vous les aurez, sans en rien rabattre. Mais retenez la corde. — La corde se vend ordinairement avec la bête, dit le vieillard. — Ne lâchez pas la corde, vous dis-je, ou vous m’exposeriez à un grand danger. Vous m’entendez bien, rapportez la corde à la maison. — C’est bien, je la rapporterai, quoique cela ne se fasse pas ordinairement. Le lendemain, de bonne heure, le bonhomme trouva, en effet, un magnifique bœuf à sa porte, avec une corde toute neuve au cou. Et il prit avec lui la route de Lannion, sans s’inquiéter de ce qu’était devenu son fils, ce matin-là. Or, le bœuf c’était son fils lui-même, qui avait appris, dans les livres du magicien, à se changer, à volonté, en toutes sortes d’animaux. Dès que le bœuf arriva en foire, tous les marchands et les bouchers qui se trouvaient là vinrent le marchander. — Combien le bœuf, bonhomme ? — Deux cents écus, et la corde à moi. — Vous déraisonnez ; dites cent cinquante écus, et nous nous frapperons dans la main et boirons bouteille ensemble. — Je ne rabattrai pas d’un liard. — Eh bien ! votre bœuf vous restera, et voilà tout. Tous les marchands et les bouchers avaient visité et tâté le bœuf et fait leurs offres, et comme le vieillard en demandait toujours deux cents écus, sans en rien rabattre, ils s’en allaient ailleurs. A^ers la fin de la foire, au moment où le soleil allait se coucher, un marchand inconnu, aux cheveux rouges comme flamme et aux yeux vifs et perçants, s’approcha aussi, considéra le bœuf et demanda : — Combien le bœuf, bonhomme ? — Deux cents écus et la corde à moi. — C’est bien cher ; mais, l’animal me plaît, j’en ai besoin et voici les deux cents écus. Donnez-moi la corde, que je l’emmène. — Non, je vous ai dit que je gardais la corde. — Mais, la corde se donne toujours avec la bête vendue, vieil imbécile. — Je ne donnerai pas la corde, vous dis-je, et si cela ne vous convient pas, rien n’est fait ; vous garderez votre argent et moi, je garderai mon bœuf. — Eh bien ! va-t-en au diable, alors, avec ta corde, et qu’elle serve à te pendre ! Et il s’en alla. Le bœuf fut vendu à un boucher de Morlaix, qui l’emmena avec lui et le mit dans son étable. pour l’abattre, le lendemain. Mais, le lendemain matin, le bœuf avait disparu de l’étable, et Ewenn Congar était de retour chez son père. Pendant que durèrent les deux cents écus, le père et le fils menèrent encore joyeuse vie, et leurs amis en eurent aussi leur part. Quand on en fut à la dernière pièce de six francs, le jeune homme dit encore à son père : — Demain matin, mon père, vous irez à la foire de Bré, pour y vendre un cheval. — Et où veux-tu que nous le prenions, ce cheval ? — Ne vous inquiétez pas de cela ; il viendra d’où est venu le bœuf, et vous le trouverez, demain matin, à votre porte. Vous en demanderez trois cents écus, sans en rabattre un liard, et vous les aurez. Mais, comme pour le bœuf, ne laissez pas aller la bride avec le cheval ; rapportez-la à la maison, ou il vous en coûtera, et à moi aussi. — C’est bien, répondit le bonhomme, je rapporterai la bride, puisque tu le veux, bien que ce ne soit pas dans les usages du pays. Le lendemain matin donc, le père Congar se rendit à la foire de Bré<ref>Bré est une montagne, prés de la ville de Guingamp, sur laquelle il se tient de belles foires de chevaux, de bœufs et de vaches.</ref>, monté sur un beau cheval, dont il était tout fier. Bien des marchands de Cornouaille et de Léon et de Tréguier vinrent visiter et marchander le cheval. Mais, comme le bonhomme ne voulait rien rabattre de trois cents écus, ils trouvaient tous que c’était trop cher, bien que la bête leur plût fort, et ils s’en allaient. Vers le soir, vint aussi le marchand inconnu qui avait marchandé le bœuf, et il demanda comme les autres : — Combien le cheval, bonhomme ? — Trois cents écus et la bride à moi. — C’est cher, pourtant le cheval me plaît et je t’en donnerai trois cents écus, sans marchander, mais tu me laisseras la bride, comme cela se fait toujours. — Non, je garderai la bride, sinon, rien n’est fait. — Mais, vieil idiot, la bride se vend toujours avec le cheval. — Libre aux autres de faire ainsi, mais, moi, je veux vendre mon cheval et garder la bride. — Eh bien ! que le diable vous emporte, toi et ton cheval, avec la bride. Et il s’en alla là-dessus, fort en colère. Le cheval fut vendu, un peu plus tard, à un maquignon normand, qui l’amena à Guingamp, où il le mit à l’écurie, avec plusieurs autres chevaux pour y passer la nuit et se remettre le lendemain en route. Mais, le lendemain matin, il manquait un cheval au marchand, sans qu’il pût savoir ce qu’il était devenu. C’était Ewen Congar, qui, grâce aux secrets qu’il avait appris dans les livres du magicien, s’était changé, cette fois, en cheval, puis était retourné chez son père, sous sa forme naturelle. Quand les trois cents écus furent épuisés, Congar, sous la forme d’un âne, se fit encore conduire par son père à la foire de Bré, en lui recommandant de le vendre deux cents écus et d’avoir bien soin de retenir toujours la bride. Le même marchand inconnu vint marchander l’âne. — Combien l’âne, bonhomme ? — Deux cents écus. — Deux cents écus, c’est bien cher pour une bourrique ; mais, je n’aime pas à marchander, voilà deux cents écus et donnez-moi l’âne. Et il monta aussitôt sur la béte. — Hola ! dit le bonhomme, il faut me laisser la bride. — Trop tard, mon vieux ! répondit l’autre, ironiquement. Et il se mit à battre l’âne à coups de bâton et partit au galop. Il s’arrêta, au bout de quelque temps, devant une forge, au bord de la route, et dit au forgeron : — Vite, vite, forgeron ! Fabriquez quatre fers de deux cents livres chacun et attachez-les aux quatre pieds de mon âne. — Vous moquez-vous de moi ? dit le forgeron. — Faites comme je vous dis, et vous serez bien payé. Pendant que le forgeron forgeait les fers, l’âne était attaché à un anneau fiché dans la muraille de la forge. Des enfants s’assemblèrent autour de lui et se mirent à lui tirer les oreilles, pour le faire braire. — Détachez-moi, dit l’âne. — Un âne qui parle ! dit l’un d’eux. — Que dit-il donc ? demanda un autre. — Il dit de le détacher. — Oui, détachez-moi, mes enfants, et vous verrez beau jeu, reprit l’âne. Ils détachent l’âne, qui devient aussitôt un lièvre, et de courir ! Le magicien sort de la forge, en entendant les cris des enfants. — Où est mon âne ? demande-t-il. — Il vient de déguerpir, sous la forme d’un lièvre. — De quel côté est-il allé ? — Par là, à travers champs, répondent les enfants. Et le voilà devenu chien et de courir après le lièvre. Celui-ci, serré de près, devient pigeon, et s’envole à tire-d’ailes. Le magicien le poursuit encore sous la forme d’un épervier. Ils arrivent ainsi au-dessus de la capitale de l’Espagne. L’épervier allait atteindre le pigeon, quand celui-ci, sous la forme d’un anneau d’or, passa au doigt de la princesse, fille du roi d’Espagne, qui était à sa fenêtre. Le magicien reprend alors sa forme humaine et se présente au palais, comme médecin, afin de donner ses soins au vieux roi, malade depuis longtemps, et à qui les médecins du pays ne pouvaient rendre la santé. Il trouve remède à son mal, le guérit, et le roi, pour reconnaître ce service, lui dit de demander ce qu’il voudra et il le lui accordera. — Eh bien ! sire, répond le médecin, je ne demande rien autre chose que l’anneau d’or que votre fille porte à son doigt. Vous vous contenteriez de si peu ? Demandez-moi de l’or, et je vous en donnerai, à discrétion. — Je vous le répète, sire, je ne veux que l’anneau d’or de votre fille. — Eh bien ! vous l’aurez, demain matin. Quand la princesse se coucha, sa bague au doigt, elle fut bien étonnée et tout effrayée de trouver un homme à côté d’elle, dans son lit. C’était Congar, qui lui dit, pour la rassurer et l’empêcher de crier : — Je suis celui qui vous a délivrée du magicien et j’étais tout à l’heure à votre doigt, sous la forme d’un anneau d’or. Le magicien me poursuit, sans relâche. Il a rendu la santé à votre père, et, pour prix de ce service, il demande l’anneau que vous avez au doigt. Vous promettrez de le lui donner, mais, à la condition qu’on vous permettra de le passer vous-même au doigt du médecin. Au lieu de le lui passer au doigt, vous le laisserez tomber à terre : ne vous inquiétez pas du reste, et tout ira bien, si vous suivez ponctuellement mes instructions. La princesse promit. Le lendemain matin, le vieux roi fit appeler sa fille dans sa chambre et lui dit, en lui montrant le magicien, déguisé en médecin : — Voici, ma fille, l’homme qui m’a rendu la santé, quand tous les médecins du royaume ne pouvaient rien contre mon mal ; pour toute récompense d’un si grand service, il ne demande que cet anneau d’or que vous avez au doigt, et vous ne le lui refuserez pas, sans doute. — Non, certainement, mon père, répondit la princesse, et je demande à le lui passer moi-même au doigt, sur-le-champ. Et elle ôta son anneau de son doigt, et, au moment où elle allait le passer au doigt que lui tendait complaisamment le médecin, elle le laissa tomber à terre, comme par maladresse ou par émotion. Aussitôt l’anneau se change en pois chiche, et le magicien, en coq, pour l’avaler ; mais le pois chiche devient alors renard, qui croque le coq. Et c’est ainsi que le combat finit, et que Ewenn Congar triompha du magicien. La princesse présenta alors son libérateur au monarque, lui raconta ses aventures et ses épreuves diverses ; et Congar épousa la fille du roi d’Espagne, et il y eut, à cette occasion, de belles fêtes et de grands festins, auxquels put prendre part le vieux Congar lui-même, qui vivait encore. ==Note du collecteur== Voir dans la Revue celtique, première année (1870-1872), pages 106 et suivantes, une autre version de ce conte avec commentaires et rapprochements de M. Reinhold Kœhler, que j’y ai publiée, sous le titre de : Coadalan. — Voir aussi une variante que j’ai donnée, avec commentaires et rapprochements, dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, ; tome XII, 1885, sous le titre de : Le Magicien et sou valet. {{Ref}} [[Catégorie: Conte merveilleux]] [[Catégorie:AT 0325]] [[Catégorie:Le magicien et son valet - Contes populaires de Basse-Bretagne]]
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