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Potence de Villedieu-les-Poëles (la)
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==Texte intégral== Il advint au siècle dernier que la potence de la Haute-justice de Villedieu-les-Poëles, vermoulue et hors de service, fut brisée en nombre de morceaux lors d'un grand ouragan. Les édiles s'assemblèrent pour déplorer ce grand malheur qui les forçait d'utiliser provisoirement la potence d'une commune voisine; car, chaque semaine, au moins, un Sourdin se faisait serrer le cou par la cravate de chanvre. Il fut décidé à l'unanimité qu'une souscription serait ouverte à l'Hôtel de Ville; et tous les Sourdins furent invités à souscrire. Il ne se firent point tirer l'oreille, les braves gens ; ils accoururent en foule, et souscrivirent plutôt deux fois qu'une, puisqu'il s'agissait du bien public. Mais ne voilà-t-il pas que les habitants de Champ-Repus, dont la potence était également hors de service, voulurent profiter de l'occasion. Ils vinrent offrir leur cotisation aux habitants de Villedieu, à la condition qu'on leur permettrait aussi de se servir de la future potence. Ils furent reç;us de la belle manière, ces intrus ! Les Sourdins, unis comme un seul homme, leur répondirent : — Remportez votre argent; la potence de Villedieu n'est pas faite pour les habitants de Champ-Repus; elle est pour nous et pour les nôtres! [[Catégorie:Conte facétieux]]
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