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Bondieu de Villedieu (le)
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==Texte intégral== L'église de Villedieu-les-Poëles n'avait point de grand Christ à l'entrée de son transept; aussi les membres de la fabrique décidèrent-ils d'en acheter un à Coutances. Deux Sourdins furent délégués pour cette mission, avec injonction de payer sans marchander. Ils partirent un beau matin, en devisant de choses et d'autres, lorsque l'un d'eux se rappelant le mobile du voyage, dit à son compagnon :<br/> — Compère, nous n'avons point pensé à une chose ! Nous allons acheter un bon Dieu : faut-il qu'il soit vivant ou mort ?<br/> — Compère, vous m'attrapez; nous sommes loin de Villedieu, si on y retourne, notre voyage durera deux jours au lieu d'un; prions Saint-Venant, il nous enverra une bonne idée ! Les deux compères se mirent à genoux sur la route et invoquèrent Saint-Venant. Après quelques secondes, l'un des Sourdins se releva et dit à l'autre :<br/> — Compère, nous sommes sauvés; nous l'achèterons vivant, si notre curé le veut mort, il le tuera ! ==Note du collecteur== Cette histoire de mort ou vif est extrêmement répandue. Elle se trouve dans les ''Facéties'' du Pogge, et dans le ''Grand Parangon des nouvelles nouvelles'', qui peut-être l'avaient empruntée à la tradition orale, et qui ont été imités plusieurs fois dans les recueils littéraires. Elle est populaire en Haute-Bretagne, (SÉBILLOT. ''Contes des Marins'' n° XXXI), où les gens de Dinan l'attribuent aussi aux habitants de Villedieu, dans la Charente. (CHAPELOT, ''Contes balzatois'' t. n. p. 29) et sans doute dans plusieurs autres provinces.
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