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Factionnaire (le)
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==Texte intégral== Pendant la Révolution, il y avait un corps de garde auprès du pont de Villedieu-les Poëles. Or, il advint un soir qu'un Sourdin de faction entendit à une petite distance remuer quelqu'un ou quelque chose dans la berge de la roule. Il crut que c'était un ennemi, mais il n'en bougea pas d'une semelle.<br/> — Qui vive ? s'écria-t-il.<br/> Aucune réponse ne lui parvint.<br/> — Qui vive ! cria-t-il pour la seconde fois. Si vous ne répondez pas, je déclenche.<br/> Même silence du promeneur.<br/> — Qui vive, répéta pour la troisième fois le Sourdin. Une fois; deux fois; vous ne répondez pas, je déclenche ! Et le Sourdin envoya une balle dans la direction où le bruit s'était produit; puis, prêtant l'oreille, il entendit des gémissements plaintifs. Vite, il lâcha son arme et courut. Guidé par les cris du blessé, il se jeta à genoux et palpa un corps chaud. Il chercha dans l'obscurité à deviner à qui il avait affaire; il y réussit sans doute, car ses camarades qui arrivaient en toute hâte l'entendirent s'écrier : Mon Dieu ! Mon Dieu ! c'est mon capitaine que j'ai tué; voilà ses épaulettes et je trouve sur sa poitrine deux rangs de boutons ! Ses camarades, ayant regardé plus attentivement, le détrompèrent en lui disant que c'était la truie du père Frilley. [[Catégorie:Facéties normandes, contes recueillis à Villedieu-les-Poëles]]
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