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Conté en patois par Siméon Duponchel, dit Min Camp, ménager à Bryas. ==Texte intégral== Il y avait une fois une femme qui possédait trois petits pourceaux. Elle leur a dit : « Il ne faut pas vous sauver, parce que demain on vous tuera. » Les trois petits pourceaux ont crevé la paroi de leur étable et se sont sauves dans le bois. L'un y fit une maison de feuilles, l'autre une maison de bois et le troisième une maison de fer. Puis ils se sont couchés dedans. La nuit, il est venu un loup. Il a frappé à la maison de feuilles, en disant : « Ouvre-moi ta porte, ou bien je péterai, je vesserai dedans. »<br/> Le petit pourceau lui a répondu : " Pète si tu veux, je n'ouvre pas ma porte à des heures indues. »<br/> Le loup a pété, il a vessé ; la maison s'est envolée, puis il a mangé le petit pourceau. Il est allé à la maison de bois ; il a frappé et il a dit : « Ouvre-moi la porte, ou bien je péterai, je vesserai dedans. »<br/> — Pète si tu veux, je n'ouvre pas ma porte à des heures indues.<br/> Le loup pète et vesse ; la maison s'est envolée, puis il a mangé le petit pourceau. Il est allé à la maison de fer ; il a frappé et il a dit : « Ouvre-moi ta porte, ou bien je péterai, je vesserai dedans. »<br/> — Pète si tu veux, je n'ouvre pas ma porte à des heures indues.<br/> Le loup pète et vesse, et la maison ne s'est pas envolée. Alors le loup monte sur le toit pour passer par le buhot de la cheminée ; mais il y reste incrinqué. Alors le petit pourceau a fait bien vite rougir son fourcon et il l'a f... ichu dans le cul du loup. Le loup criait : « Aïe mon cul ! Aïe mon cul ! Aïe mon cul ! » Et le petit pourceau n'a pas été étranglé. [[Catégorie:Conte d'animaux]] [[Catégorie:AT 0124]] [[Catégorie:Contes du pays de Saint-Pol]]

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