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Chaton et le souriceau (le)
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'''Le chaton et le souriceau''' a été publié dans la ''Revue des Traditions Populaires'' n°3-4. ==Texte intégral== Un chaton et un souriceau allaient de compagnie. Ils arrivèrent au bord d'un ruisseau et ne purent le passer. Ils prirent un fétu de paille, le placèrent en travers et le chaton dit au souriceau : « Souriceau, passe d'abord ». Le souriceau n'osa pas et dit : « Chaton, passe, toi. » Le chaton se mit en marche, mais lorsqu'il fut venu sur le fétu, le fétu se brisa et le chaton tomba à l'eau. Le souriceau fut forcé de rire si fort que le ventre lui creva. Alors le souriceau alla chez le cordonnier et dit : « Cordonnier, couds-moi mon pauvre petit ventre. » Le cordonnier dit : « Souriceau, donne-moi des soies, je te coudrai ton pauvre petit ventre. » Le souriceau alla chez le cochonnet et dit : « Cochonnet, donne-moi des soies, que je les porte au cordonnier qui me coudra mon pauvre petit ventre. » Le cochonnet dit : « Souriceau, donne-moi du son. » Le souriceau alla chez le meunier et dit : « Meunier, donne-moi du son que j'apporterai au cochonnet qui me donnera des soies que j'apporterai au cordonnier qui me coudra mon pauvre petit ventre. » Le meunier dit : «Souriceau, donne-moi du blé. » Alors le souriceau alla au champ et dit : « Champ, donne-moi du blé que j'apporterai au meunier qui me donnera du son que j'apporterai au cochonnet qui me donnera des soies que j'apporterai au cordonnier qui me coudra mon pauvre petit ventre. » Le champ dit : « Souriceau, donne-moi du fumier. » Alors le souriceau alla vers le boeuf et dit : « Boeuf, donne-moi du fumier que j'apporterai au champ qui me donnera du blé que j'apporterai au meunier qui me donnera du son que j'apporterai au cochonnet qui me donnera des soies que j'apporterai au cordonnier qui me coudra mon pauvre petit ventre. » Le boeuf dit : « Souriceau, donne-moi de l'eau. » Alors le souriceau alla au ruisseau et dit : « Ruisseau, donne-moi de l'eau que j'apporterai au boeuf qui me donnera du fumier que j'apporterai au champ qui me donnera du blé que j'apporterai au meunier qui me donnera du son que j'apporterai au cochonnet qui me donnera des soies que j'apporterai au cordonnier qui me coudra mon pauvre petit ventre. » Le ruisseau dit : « Prends autant d'eau que tu en veux. » Le souriceau en prit autant qu'il put et l'apporta au boeuf. Le boeuf lui donna du fumier; le fumier, le souriceau l'apporta au champ, le champ lui donna du blé ; le blé, le souriceau l'apporta au meunier, le meunier lui donna du son ; le son, le souriceau l'apporta au cochonnet, le cochonnet lui donna des soies ; les soies, le souriceau les apporta au cordonnier et le cordonnier cousit au souriceau son pauvre petit ventre. [[Catégorie:Randonnée]] [[Catégorie:Contes alsaciens - RTP]] [[Catégorie:Revue des Traditions Populaires, année 1888]]
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