Le pays des chiens

De Wikicontes.
Aller à : Navigation, rechercher
 
Ligne 30 : Ligne 30 :
 
Alors, ils entassèrent beaucoup de morts, montèrent dessus, et avec un os, ils firent un trou sous la pierre pour essayerde se tirer de cet endroit. Ils finirent par y réussir et en sortirent heureusement.
 
Alors, ils entassèrent beaucoup de morts, montèrent dessus, et avec un os, ils firent un trou sous la pierre pour essayerde se tirer de cet endroit. Ils finirent par y réussir et en sortirent heureusement.
  
Dès qu'ils furent dehors, ils coururent vers la plage pour essayer de quitter le pays ; ils aperçurent au loin un bâtiment, et la fille reconnut que c'était un navire de son père. Ils lui firent des signaux : le bâtiment s'approcha de la rive, les em- barqua et partit.
+
Dès qu'ils furent dehors, ils coururent vers la plage pour essayer de quitter le pays ; ils aperçurent au loin un bâtiment, et la fille reconnut que c'était un navire de son père. Ils lui firent des signaux : le bâtiment s'approcha de la rive, les embarqua et partit.
  
 
Ils arrivèrent à la ville du père de la jeune fille, mais personne ne la reconnaissait, parce que lui, le garçon était étranger, et qu'il y avait longtemps qu'elle était absente. La fille se mit à faire des ouvrages, et pour, vivre, il allait les vendre par la ville. Il vendait aujourd'hui, elle vendait demain, vendant à l'un, à l'autre ; un de ces ouvrages fut porté dans la maison d'une certaine dame. Dès qu'elle le vit, elle se mit a pleurer et à dire : « Comme ceci ressemble à ce que faisait ma fille ! Je veux voir la femme qui l'a confectionné. » Elle acheta l'ouvrage, donna beaucoup d'argent, et fit promettre qu'on lui amènerait la femme. Les deux jeunes gens y consentirent, s'habillèrent du mieux
 
Ils arrivèrent à la ville du père de la jeune fille, mais personne ne la reconnaissait, parce que lui, le garçon était étranger, et qu'il y avait longtemps qu'elle était absente. La fille se mit à faire des ouvrages, et pour, vivre, il allait les vendre par la ville. Il vendait aujourd'hui, elle vendait demain, vendant à l'un, à l'autre ; un de ces ouvrages fut porté dans la maison d'une certaine dame. Dès qu'elle le vit, elle se mit a pleurer et à dire : « Comme ceci ressemble à ce que faisait ma fille ! Je veux voir la femme qui l'a confectionné. » Elle acheta l'ouvrage, donna beaucoup d'argent, et fit promettre qu'on lui amènerait la femme. Les deux jeunes gens y consentirent, s'habillèrent du mieux
Ligne 40 : Ligne 40 :
  
 
Dites la vôtre, la mienne est dite.
 
Dites la vôtre, la mienne est dite.
 +
[[Catégorie:Conte merveilleux]]
 
[[Catégorie:Revue des Traditions Populaires, année 1890]]
 
[[Catégorie:Revue des Traditions Populaires, année 1890]]
 
[[Catégorie:Sicile]]
 
[[Catégorie:Sicile]]

Version actuelle en date du 8 février 2012 à 09:29

Outils personnels
Espaces de noms
Variantes
Actions
Navigation
Boîte à outils