Le pays des chiens
De Wikicontes.
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Alors, ils entassèrent beaucoup de morts, montèrent dessus, et avec un os, ils firent un trou sous la pierre pour essayerde se tirer de cet endroit. Ils finirent par y réussir et en sortirent heureusement. | Alors, ils entassèrent beaucoup de morts, montèrent dessus, et avec un os, ils firent un trou sous la pierre pour essayerde se tirer de cet endroit. Ils finirent par y réussir et en sortirent heureusement. | ||
− | Dès qu'ils furent dehors, ils coururent vers la plage pour essayer de quitter le pays ; ils aperçurent au loin un bâtiment, et la fille reconnut que c'était un navire de son père. Ils lui firent des signaux : le bâtiment s'approcha de la rive, les | + | Dès qu'ils furent dehors, ils coururent vers la plage pour essayer de quitter le pays ; ils aperçurent au loin un bâtiment, et la fille reconnut que c'était un navire de son père. Ils lui firent des signaux : le bâtiment s'approcha de la rive, les embarqua et partit. |
Ils arrivèrent à la ville du père de la jeune fille, mais personne ne la reconnaissait, parce que lui, le garçon était étranger, et qu'il y avait longtemps qu'elle était absente. La fille se mit à faire des ouvrages, et pour, vivre, il allait les vendre par la ville. Il vendait aujourd'hui, elle vendait demain, vendant à l'un, à l'autre ; un de ces ouvrages fut porté dans la maison d'une certaine dame. Dès qu'elle le vit, elle se mit a pleurer et à dire : « Comme ceci ressemble à ce que faisait ma fille ! Je veux voir la femme qui l'a confectionné. » Elle acheta l'ouvrage, donna beaucoup d'argent, et fit promettre qu'on lui amènerait la femme. Les deux jeunes gens y consentirent, s'habillèrent du mieux | Ils arrivèrent à la ville du père de la jeune fille, mais personne ne la reconnaissait, parce que lui, le garçon était étranger, et qu'il y avait longtemps qu'elle était absente. La fille se mit à faire des ouvrages, et pour, vivre, il allait les vendre par la ville. Il vendait aujourd'hui, elle vendait demain, vendant à l'un, à l'autre ; un de ces ouvrages fut porté dans la maison d'une certaine dame. Dès qu'elle le vit, elle se mit a pleurer et à dire : « Comme ceci ressemble à ce que faisait ma fille ! Je veux voir la femme qui l'a confectionné. » Elle acheta l'ouvrage, donna beaucoup d'argent, et fit promettre qu'on lui amènerait la femme. Les deux jeunes gens y consentirent, s'habillèrent du mieux | ||
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Dites la vôtre, la mienne est dite. | Dites la vôtre, la mienne est dite. | ||
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[[Catégorie:Revue des Traditions Populaires, année 1890]] | [[Catégorie:Revue des Traditions Populaires, année 1890]] | ||
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