Le pays des chiens
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CONTE POPULAIRE SICILIEN | CONTE POPULAIRE SICILIEN | ||
(Conté en 1889 par Fortunata Girma, de Catane, veuve, âgée de 27 ans), GIUSEPPE PITRE. | (Conté en 1889 par Fortunata Girma, de Catane, veuve, âgée de 27 ans), GIUSEPPE PITRE. | ||
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tiré de La Revue des traditions Populaire de 1890/01/15 (A5,T5,N1)p. 48. | tiré de La Revue des traditions Populaire de 1890/01/15 (A5,T5,N1)p. 48. | ||
Source: gallica.bnf.fr / MuCEM, 2010-48292 | Source: gallica.bnf.fr / MuCEM, 2010-48292 | ||
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+ | === LE PAYS DES CHIENS === | ||
IL était une fois un roi, qui avait un fils toujours malade. Les médecins ne sachant que lui faire lui conseillèrent un voyage sur mer. Ce jeune homme prit avec lui quatre ministres, s'embarqua sur un navire et commença à se promener de çà de là. | IL était une fois un roi, qui avait un fils toujours malade. Les médecins ne sachant que lui faire lui conseillèrent un voyage sur mer. Ce jeune homme prit avec lui quatre ministres, s'embarqua sur un navire et commença à se promener de çà de là. | ||
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Alors, ils entassèrent beaucoup de morts, montèrent dessus, et avec un os, ils firent un trou sous la pierre pour essayerde se tirer de cet endroit. Ils finirent par y réussir et en sortirent heureusement. | Alors, ils entassèrent beaucoup de morts, montèrent dessus, et avec un os, ils firent un trou sous la pierre pour essayerde se tirer de cet endroit. Ils finirent par y réussir et en sortirent heureusement. | ||
− | Dès qu'ils furent dehors, ils coururent vers la plage pour essayer de quitter le pays ; ils aperçurent au loin un bâtiment, et la fille reconnut que c'était un navire de son père. Ils lui firent des signaux : le bâtiment s'approcha de la rive, les | + | Dès qu'ils furent dehors, ils coururent vers la plage pour essayer de quitter le pays ; ils aperçurent au loin un bâtiment, et la fille reconnut que c'était un navire de son père. Ils lui firent des signaux : le bâtiment s'approcha de la rive, les embarqua et partit. |
Ils arrivèrent à la ville du père de la jeune fille, mais personne ne la reconnaissait, parce que lui, le garçon était étranger, et qu'il y avait longtemps qu'elle était absente. La fille se mit à faire des ouvrages, et pour, vivre, il allait les vendre par la ville. Il vendait aujourd'hui, elle vendait demain, vendant à l'un, à l'autre ; un de ces ouvrages fut porté dans la maison d'une certaine dame. Dès qu'elle le vit, elle se mit a pleurer et à dire : « Comme ceci ressemble à ce que faisait ma fille ! Je veux voir la femme qui l'a confectionné. » Elle acheta l'ouvrage, donna beaucoup d'argent, et fit promettre qu'on lui amènerait la femme. Les deux jeunes gens y consentirent, s'habillèrent du mieux | Ils arrivèrent à la ville du père de la jeune fille, mais personne ne la reconnaissait, parce que lui, le garçon était étranger, et qu'il y avait longtemps qu'elle était absente. La fille se mit à faire des ouvrages, et pour, vivre, il allait les vendre par la ville. Il vendait aujourd'hui, elle vendait demain, vendant à l'un, à l'autre ; un de ces ouvrages fut porté dans la maison d'une certaine dame. Dès qu'elle le vit, elle se mit a pleurer et à dire : « Comme ceci ressemble à ce que faisait ma fille ! Je veux voir la femme qui l'a confectionné. » Elle acheta l'ouvrage, donna beaucoup d'argent, et fit promettre qu'on lui amènerait la femme. Les deux jeunes gens y consentirent, s'habillèrent du mieux | ||
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Dites la vôtre, la mienne est dite. | Dites la vôtre, la mienne est dite. | ||
+ | [[Catégorie:Conte merveilleux]] | ||
+ | [[Catégorie:Revue des Traditions Populaires, année 1890]] | ||
+ | [[Catégorie:Sicile]] |