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La Crème du crime # 3 - Elmore Leonard
Le troisième épisode de la Crème du crime, enregistré en avril 2016, était consacré à Elmore Leonard. Une très longue chronique, mais que voulez-vous, il s’agit de mon auteur préféré…
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Elmore Leonard est un auteur États-Unien, né en 1925 à la Nouvelle-Orléans et mort en 2013 à Detroit.
Il a commencé sa vie en tant que publicitaire, il écrivait des textes publicitaires pour le compte d’une entreprise spécialisée. Il ne trouvait pas cela épanouissant et a commencé à écrire, des nouvelles de western à l’époque. On est dans les années 50, et il était alors possible de gagner des sommes intéressantes en écrivant des nouvelles, et le genre du western était très en vogue. Son rituel, avant de pouvoir vivre de sa plume, c’était, tous les matins, de se lever à cinq heures, et de se contraindre à écrire deux pages avant même de prendre son café.
Le style d’Elmore Leonard
Son modèle littéraire était Ernest Hemingway. Chaque matin, avant d’écrire, il lisait une page de l’ « adieu aux armes ». Pour lui, Hemingway écrivait des textes qui s’apparentaient à des westerns, avec leur ambiance très virile. C’était un auteur très laconique, qui ne perdait pas son temps dans de longues descriptions de plusieurs pages, ou à s’appesantir sur la psychologie des personnages.
Au bout de quelques années, vers la fin des années 60, le marché pour les westerns s’est tari, et Leonard s’est orienté vers le genre à la vogue déjà à cette époque, le genre policier. Il a publié « The Big bounce », traduit en Français très récemment sous le titre « Cinglés ». C’est loin d’être le chef d’oeuvre de l’auteur, et quand le livre d’un auteur célèbre met aussi longtemps à être traduit, c’est en général mauvais signe, mais on y voit déjà les prémices de son style unique, très nerveux, très réaliste, débordant d’action et de retournements de situation, violent mais en même temps plein d’humour, dont je vous parlerai plus en détail tout à l’heure. Dans les années 70, il a encore écrit un ou deux westerns, tellement il adorait ce genre, mais il a fini par se consacrer exclusivement à la littérature policière, jusqu’à la fin de sa vie. Quoi qu’il en soit, au travers de toute son œuvre policière, on sent l’influence indiscutable des codes du western.
Chez Elmore Leonard, pas de mystère à résoudre, jamais. Quand un crime est commis, on sait tout de suite qui l’a fait et pourquoi. Ce que nous raconte l’auteur, ce n’est pas l’enquête en elle-même, ça ne l’intéresse pas. Non, ce qui l’intéresse, c’est comment les personnages vont être amenés à se rencontrer et à s’affronter. La manière de travailler d’Elmore est intéressante en elle-même. Il l’a répété tout au long de sa carrière, ce n’est pas l’intrigue en elle-même qui l’intéresse. Non, il imagine d’abord des personnages forts, à la personnalité et au passé très développés, et les met dans des situations telles qu’ils vont forcément finir par s’affronter. Il écrit son roman au fur et à mesure : quand il écrit un chapitre il n’a aucune idée de comment l’histoire va se finir, ni même de ce qui va se passer deux ou trois chapitres plus loin.
Ça va même plus loin que ça. Il n’y a pas toujours de héros clairement identifié, que l’on va suivre du début à la fin de l’histoire. D’un chapitre à l’autre, on va voir l’histoire du point de vue d’un protagoniste au point de vue de son antagoniste. Et comme les personnages sont loin d’être manichéens, il n’y a pas vraiment de « gentil » ni de « méchant » en tant que tels. Chaque personnage a ses propres objectifs, plus ou moins avouables, et les retournements de situation sont légion. Et typiquement, vers la fin de chaque roman, tous les personnages (enfin, ceux qui sont encore en vie) vont se retrouver plus ou moins face à face, et la situation va souvent se régler à coups de revolvers et de règlements de compte. C’est là que je dis que l’on sent l’influence des codes du western. Ce qui est paradoxal, c’est que, autant ses westerns ne se terminent jamais comme on l’attend, avec duel dans la rue devant le saloon au soleil couchant, autant ses romans policiers se terminent souvent dans des situations assez proches. Là où ça saute aux yeux, c’est quand un de ses personnages, Raylan Givens, un marshall qui porte toujours un stetson sur la tête, a donné 24 heures à un malfrat pour quitter la ville de Miami, faute de quoi il l’abattrait. Et comme le malfrat n’a pas quitté la ville, juste avant l’échéance, Givens retourne le voir, lui dit qu’il n’a plus que quelques minutes pour partir, et le malfrat dégaine discrètement son arme sous la table, mais Givens dégaine plus rapidement et l’abat. C’est la scène initiale de la série « Justified », j’y reviendrai tout à l’heure. Une scène très typée western, donc, qui vient pourtant d’un roman policier.
Mais dans ses westerns, jamais de scènes de ce genre. Pourquoi ? Leonard est très attaché au réalisme, et il dit que, jamais dans les archives de l’époque, il n’est fait mention de tels duels. C’est une pure invention cinématographique, et comme ça n’existait pas dans la réalité, Leonard n’en veut pas. Alors pourquoi en inclure dans ses romans contemporains ? Eh bien, les temps on changé, les armes sont plus fiables, et ce qui n’était pas possible au XIXè siècle, à savoir dégainer son arme et toucher à coup sûr un homme à plusieurs mètres sans avoir le temps de viser, n’était pas possible à l’époque, alors qu’aujourd’hui c’est envisageable.
Le réalisme chez Leonard
Oui, d’une manière générale, Leonard est épris d’hyperréalisme. Ses histoires se déroulent dans des décors réels, notamment les villes de Detroit et Miami où il a passé une grande partie de son existence. Et ses romans sont constellés de détails incroyablement précis sur tel ou tel aspect en apparence anodin. Du genre, comment voler une voiture sans laisser de trace d’effraction, comment désamorcer une bombe, quel type de végétation pousse à tel endroit au Rwanda, etc. L’auteur a embauché un documentaliste, Greg Sutter, avec lequel il a travaillé pendant une grande partie de sa carrière, et qui lui a fourni au fil des années une mine d’information sur tel ou tel quartier, telle ou telle région, tel ou tel métier, jusqu’à la façon de parler des personnes y vivant. Car, plus encore qu’autre chose, l’une des marques de fabrique d’Elmore Leonard, ce qui le distingue des autres auteurs, c’est la façon dont il aborde les dialogues. Ce qui donne corps aux personnages dans ses romans, c’est la façon dont ils parlent. En adepte d’Hemingway, Leonard fait très peu de descriptions, aborde très peu la psychologie de ses personnages. C’est par la façon dont ils parlent qu’on apprend qui ils sont, comment ils pensent, et qu’ils acquièrent de l’épaisseur. À tel point que l’auteur dit que, une fois qu’il a trouvé des personnages intéressants, il les met dans une situation quelconque, les fait parler, et c’est la façon dont les personnages parlent qui va faire avancer l’histoire. Et si, après quelques chapitres voire quelques pages, le personnage n’arrive pas à « parler » de façon intéressante, il est purement et simplement éliminé par l’auteur, au profit d’un personnage plus intéressant. C’est aussi pour ça qu’on ne sait jamais ce qui va advenir dans une œuvre de Leonard, et qu’on n’est même jamais sûr avant plusieurs dizaines de pages de qui sera le personnage principal de l’histoire. Dans certains romans, celui que l’on pense être le héros de l’histoire, notamment parce que son nom ou son surnom a donné son titre au roman, meurt dès les premières pages. Et ça, évidemment, ça donne une saveur très particulière à ses œuvres. C’est assez inhabituel, et assez déstabilisant au début, car les histoires sont incroyablement complexes dès les premières pages, mais une fois qu’on s’y est fait, j’avoue que c’est difficile de ne pas trouver que les autres romans manquent de profondeur et sont pleins de longueurs, et surtout c’est difficile de trouver que les personnages ne sont pas plats.
Les personnages… C’est le coeur de ses oeuvres. Tous les personnages sont très différents, mais on retrouve quand même quelques schémas récurrents. Déjà, ses personnages « positifs », entre guillemets car rien n’est jamais manichéen chez lui, sont en général des individus extrêmement « cools ». L’archétype du héros Leonardien, c’est Raylan Givens, dont je parlais un peu plus tôt, un marshall totalement décontracté, qui ne s’affole de rien, et qui, si nécessaire, règle les problèmes à sa façon. Et, parmi les antagonistes, parmi les criminels, donc, on a souvent affaire à des demeurés, à des gagne-petits qui sont tout en bas de la hiérarchie, à des individus qui agissent de manière irréfléchie, et dont on se demande s’ils sont plus bêtes que méchants, tant ils sont les deux à la fois.
« Dieu reconnaîtra les siens »
Pour vous donner un aperçu un peu plus concret de son travail, je vais vous parler un peu plus en détail d’un de ses romans, pas le plus connu, et c’est dommage parce que je trouve que c’est un des meilleurs et un des plus aboutis. Le titre original de ce roman, c’est « Pagan babies », qui a été traduit en français par « Dieu reconnaîtra les siens ».
C’est l’histoire d’un prêtre un peu mystérieux, Terry Dunn. Originaire des États-Unis, il est arrivé au Rwanda, pour remplacer un autre prêtre, juste avant le génocide de 1994. Il a assisté au génocide, puisque les milices Hutues sont venues massacrer sous ses yeux des Tutsis qui s’étaient réfugiés dans son église. Quelques temps après le génocide, il va chercher à retrouver les hutus à l’origine du massacre. Il va aussi mettre en place une organisation caritative, « pagan babies », soit « bébés païens », pour les orphelins victimes du génocide. Mais ce prêtre a un comportement assez… inhabituel. Il ne dit presque jamais la messe, par exemple. Et puis, il y a cette histoire, aux États-Unis, un trafic de cigarettes originaires du Kentucky dans lequel il serait impliqué… Son frère, qui est avocat, va essayer de le tirer d’affaire. Et puis, il y a aussi Debbie, une femme qui sort juste de prison. Elle y a passé trois ans. Il faut dire qu’elle a essayé d’assassiner son mari. Qui l’avait bien cherché, soit dit en passant, vu qu’il l’a escroquée de plusieurs dizaines de milliers de dollars. En prison, elle a eu le temps de réfléchir à une nouvelle carrière. Elle va se lancer dans le stand-up, vous savez, cette forme de spectacle humoristique très populaire aux États-Unis où le comédien, seul sur scène, se lance dans une sorte de discussion avec le public… Bon, ça ne s’arrête pas là, l’ex-mari de Debbie a ouvert un restaurant à Detroit qui entretient des liens étroit avec la criminalité locale… Et notamment avec un individu que le père Terry Dunn connaît bien…
Ce qui me plait dans cette histoire, c’est, d’une part le contexte original. Un prêtre ayant assisté à un génocide et soupçonné d’escroquerie, assisté d’une ex-taularde qui veut se reconvertir dans le milieu du spectacle, c’est assez original pour mériter de s’y intéresser. Ce qui me plait aussi, c’est que c’est du pur Elmore Leonard. Une intrigue très complexe, des personnages très fouillés, beaucoup d’action, beaucoup de retournements de situation, d’alliances qui se font et se défont entre les personnages, et aussi beaucoup d’humour. Et il y a cette histoire de génocide, aussi. L’auteur arrive à nous parler de ces événements, et de leur horreur, à nous plonger dans l’ambiance de l’après-génocide, sans glisser à aucun moment dans le pathos. Avec une sorte de détachement, mais sans légèreté. Je pense que peu d’auteurs sont capables de ce genre de performance.
Elmore Leonard et le cinéma
L’oeuvre d’Elmore Leonard a beaucoup été porté sur le grand écran. C’est vrai que sa façon d’écrire à tout pour plaire : des dialogues percutants, beaucoup d’action, très peu de description, très peu de méditations psychologiques, on a presque l’impression que le script est déjà écrit. La plupart de ses 45 romans ont été portés, avec plus ou moins de succès. En fait, plutôt moins que plus. Son œuvre est très spécifique, comme je le disais, tout repose sur la qualité des dialogues et la richesse des personnages. Le ton est particulier, on n’est pas dans la comédie, l’histoire reste souvent sombre et violente, mais on n’est pas non plus dans la tragédie. Pas facile de trouver le juste milieu, les réalisateurs ont souvent manqué de jugeote et plus ou moins saboté l’oeuvre de l’auteur, en voulant enrichir une intrigue qu’ils trouvaient peu adaptée au cinéma, en voulant renforcer l’appartenance de tel ou tel personnage au camp du bien ou du mal, etc. Leonard en était conscient. Lors de la projection de l’adaptation de son premier roman policier, « The Big bounce », par exemple, il dit qu’il était seul dans la salle avec un couple, et que le couple est parti après que l’un des deux ait dit « c’est le plus mauvais film que j’aie jamais vu ». Elmore est parti lui aussi, peu après, parce qu’il était du même avis. Les adaptations ont donc longtemps été très mauvaises, comme je le disais, mais ironiquement ce sont elles, plus que les faibles ventes de ses ouvrages, qui lui ont permis pendant longtemps de vivre de sa plume.
Côté cinéma, ça a quand même fini par s’arranger, et pas qu’un peu, dans les années 90 (l’auteur avait déjà près de 70 ans et 40 ans de carrière derrière lui). Ironiquement là encore, ça a commencé grâce à un fiasco cinématographique. Son roman « La Brava », écrit dans les années 80, devait être porté au cinéma avec Dustin Hoffman dans le rôle titre, puis le projet a traîné en longueur, et Hoffman a fini par laisser tomber, en disant que, finalement, non, ça ne l’intéressait plus. Leonard ne l’a pas très bien pris, et a écrit un roman, intitulé « Get Shorty », traduit en Français sous le titre « Zigzag movies », mais « Get Shorty » ça se traduirait par « Essayez d’avoir le p’tiot ». L’histoire, comme toujours chez Leonard, est très difficile à résumer, mais il y est question d’un usurier qui rencontre un réalisateur de film de série B, et qui décide d’écrire un nouveau film. Avec un acteur dans le rôle titre, que l’on surnomme « Shorty » en raison de sa petite taille, mais qui se fait désirer avant d’accepter le rôle. Évidemment, Shorty, l’acteur de petite taille qui se fait désirer, c’est une référence à Dustin Hoffman, même si Leonard disait sur le ton de la plaisanterie que « mais non, ce n’est pas le seul acteur de petite taille à Hollywood, quand même ».
Ce roman, donc, qui dénonçait certains travers du milieu du cinéma a été lui aussi porté sur grand écran, en 1995, et là, comble de l’ironie, c’est la première fois qu’un excellent film a été tiré de l’oeuvre d’Elmore Leonard. Le film a été réalisé par Barry Sonenfeld, avec notamment John Travolta dans le rôle de l’usurier et Danny de Vito dans le rôle de Shorty, et c’est un grand succès. Et là, on se dit que le milieu du cinéma a enfin compris l’oeuvre de Leonard, parce que ce n’est pas fini.
En 1997, c’est Quentin Tarantino qui porte le « Punch créole » de Leonard en « Jackie Browne », l’histoire d’une hôtesse de l’air qui tente d’arnaquer à la fois le service des douanes et le truand pour lequel elle travaille. Pour la petite histoire, Tarantino a toujours reconnu qu’il devait beaucoup à Elmore Leonard, notamment dans la façon d’aborder les dialogues et la façon de mêler violence et humour. Et là où ce film est un véritable chef d’oeuvre à mon avis, c’est qu’il arrive à être une adaptation très réussie du roman, tout en étant aussi très fidèle à la patte de Tarantino.
En 1998, sort « Out of sight », traduit par « Hors d’atteinte » pour la version cinéma, réalisé par Steven Soderbergh, avec George Clooney dans le rôle du braqueur de banque qui s’évade de prison, et Jennifer Lopez dans le rôle de la marshall kidnappée par ledit braqueur, qui se retrouvent enfermés ensemble dans le coffre d’une voiture et finissent par tomber amoureux l’un de l’autre. C’est à mon avis le meilleur roman d’Elmore Leonard, et son adaptation sur le grand écran est également excellente.
Mais la série chanceuse s’arrête là. Les films suivants seront bien en deça en terme de qualité, et, petit à petit, l’auteur ayant atteint l’apogée de son talent, ses livres finiront par être de moins en moins bons. Tout est relatif, un « mauvais » Elmore Leonard reste malgré tout un bon roman. Bon, on lui pardonnera quand même, il a écrit de très bons romans jusqu’au milieu des années 2000, il avait quand même 80 ans et 50 ans de carrière à ce moment-là.
« Justified »
Et c’est justement à ce moment-là qu’est portée sur le petit écran la série « Justified », tirée d’une de ses nouvelles, qui raconte l’histoire du marshall dont je vous ai parlé tout à l’heure, Raylan Givens qui, suite à ce qui s’apparente à une bavure, est muté dans son Kentucky natal et doit y appréhender Boyd Crowder, un habitant du cru qui est à la tête d’une organisation paramilitaire néonazie. Les deux hommes se connaissent bien, dans le temps ils avaient travaillé ensemble dans les mines de charbon du Kentucky. La série a duré 6 saisons, et là encore l’adaptation de l’oeuvre de Leonard a été excellente, très fidèle, et Elmore l’a tellement adorée qu’il a écrit lui-même un roman (ou une collection de nouvelles, pour être plus précis) qui faisait suite à la première saison, et ces nouvelles ont elles-même été en partie intégrées à la série. Le livre s’appelle « Raylan », et c’est le dernier ouvrage que l’auteur a publié, en 2013. Il est mort quelques mois plus tard, à 87 ans, alors qu’il était en train d’écrire son roman suivant, « blue dreams », qui restera donc inachevé. Il était littéralement en train de l’écrire, puisqu’il a succombé à une crise cardiaque devant sa machine à écrire.
Elmore Leonard est un auteur qui n’est pas toujours très connu du grand public, surtout en France, mais il est adulé par ses pairs. Beaucoup d’auteurs se réclament de son influence, notamment Dennis Lehane dont je vous avais parlé il y a quelques temps, ou George Pelecanos dont je vous parlerai la prochaine fois. Sans qu’on le sache forcément, il a donc eu une grande influence sur la littérature policière, en tout cas aux États-Unis.
L’oeuvre d’Elmore Leonard en librairie
Une bonne quarantaine de romans ont été écrits par Elmore Leonard, la plupart traduits en Français, même si certains sont depuis longtemps introuvables, et la plupart sont très bons, mais si vous hésitez, je peux vous en recommander quelques uns.
« Dieu reconnaîtra les siens », l'histoire qui commence au Rwanda juste après le génocide de 1994.
« Loin des yeux », l'histoire qui a été portée au cinéma sous le titre « Hors d'atteinte » avec George Clooney et Jennifer Lopez dans les rôles titres.
« Punch Créole », qui est à l'origine du « Jackie Browne » de Quentin Tarantino.
« Les Fantômes de Détroit », dont j'ai lu un passage en début de chronique.